Exhibition personelle sur deux etages 400M²
Reza Yahyaei est né en 1948 à Babol (Iran).
Dès 1970, il se rend en Europe et s'installe à Florence où il suit les cours de peinture à l'Académie des Beaux-Arts de Florence.
Il expose d'abord dans des galeries à Florence puis à Vienne, à Paris, Washington et New York, à Valence en Espagne et au Canada.
Il enseigne quelques années à la faculté des Beaux-Arts de Jondishapur puis retourne à Florence en 1981 où il expose régulièrement.
Parallèlement à la peinture, il travaille la céramique et le pastel : exposition à la galerie Sparts et à la galerie Pierre Hautot à Paris en 1989.
Toujours à Paris, lors d'une exposition à la galerie Art et Communication, le critique d'art N. Lamothe écrit de de son oeuvre :
"...une sensation envoûtante de beauté et d'insolite émane de ces toiles baignées d'un profond humanisme, témoignages d'une quête incessante, d'une interrogation métaphysique dont la femme est l'emblème...".
En 1990, la galerie Sparts publie le catalogue complet des peintures et sculptures, "le catalogue bleu".
Reza Yah Yaei continue d'exposer régulièrement ses oeuvres en France (Colmar, Honfleur...)
L atelier de REZA est situé entre Giverny et la Roche Guyon deux sites important de la region
où de nombreux peintres ont choisis de flâner habiter et travailler dans cette superbe vallée de la seine.
Par ailleurs, le corps de la femme occupe une place centrale dans son travail. D'une influence féconde des Grecs sur les Perses, il restaure la représentation de la figure humaine, remontant allègrement treize siècles de tradition musulmane. La sacralisation de la femme l’érige en idole à l’ex-pression anxiogène quasi- expressionniste, rappelant aussi le hammam des cieux.
Dépositaire des rencontres et des carrefours culturels, il nous donne à voir une œuvre orientale autant qu’occidentale, abstraite et figurative, spirituelle et charnelle à la fois.
Ses totems, traits d’union telluriques et célestes à la fois, remémorent l’arbre originel autant que la poutre construite par la main de l’homme au début de notre ère. À bien regarder ses bas-reliefs à l’étourdissante profondeur, d’aucun lira la rencontre du passé et du sacré mais aussi l’influence esthétique grecque sur les Perses. Sa matière généreuse révèle le champ d’exploration qu’il n’a de cesse de parcourir au plus profond du monde (voir « Sans titre 1, 2, 3 »). Les yeux rivés vers le futur, « Luna » emmène vers une hypothétique quatrième dimension.